CopyRight2022StanislasBanda

Je suis ravi de vous retrouver en cette année 2022 et vous souhaite à tous une excellente rentrée.

Beaucoup de choses se sont passées pendant mon absence. En Afrique centrale où j’ai été, la situation, tant politique, économique, sociale qu’organisationnelle, connaît des changements profonds.

J’ai réussi à bien déconnecter. Çà n’était pas que des vacances, mais j’ai passé mon séjour en tant qu’observateur engagé avec plaisir et sans stress. Mon rythme avait changé.

Je n’ai rien fait de ce que j’avais prévu mais j’ai fait énormément de choses que je n’avais pas prévu.

C’est un paradoxe, certes, mais très utile néanmoins pour une meilleure compréhension africaine.

L’Afrique est un continent en plein réveil, en plein devenir. Elle offre de meilleures promesses d’avenir comparativement aux autres continents. Voilà pourquoi, elle subit et continuera à subir des coups de boutoir de tous les côtés. Si l’on s’y rend avec des lorgnettes occidentales, on a tout faux. Il faut s’y rendre pétri d’amour pour en percevoir la quintessence. Pour le reste, seul le travail paie.

Reprendre le rythme d’ici se révèle un peu compliqué pour l’instant. Je vais prendre mon temps pour traiter la masse d’infos ramenées en allant d’abord à l’essentiel et en hiérarchisant les priorités.

Suis-je toujours légitime et à ma place dans ce que je fais ? Sers-tu à quelque chose ? Voilà des questions simples que l’on peut se poser en ce début d’année, histoire de se faire quelques promesses et s’en souvenir tout au long de l’année, une sorte d’éphéméride ou d’almanach de route.

Reprendre le contrôle de mon agenda nécessite une nouvelle organisation car mes priorités ont changé. Mais je vais éviter une transition trop brusque.

J’ai ramené quelques pépites (non, je n’ai pas d’or) à partager avec vous. Mais c’est tout comme.

L’oiseau en image est une photo prise chez moi à Bangui en Centrafrique dans un manguier. Il s’agit visiblement d’un martin-pêcheur dont la présence dans ces lieux fut une surprise. Je dis visiblement car l’identification des oiseaux fait partie des attributs physiques, écologiques et moeurs qui sont les clés de la caractérisation des variétés. La discrimination entre espèces se fait notamment par la physionomie extérieure. C’est pourquoi j’opte pour un martin-pêcheur. Celui-ci est à mi-chemin entre le martin-pêcheur d’Europe et le martin-pêcheur de Smyrne. Ce qui était surprenant, c’était de le retrouver loin des cours d’eau.

À très bientôt.

Stanislas Banda
Inji balé, Ocho balé
Uzu balé, ama balé