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Portrait d’une Directrice-Gérante centrafricaine

La culture était censée être la pierre angulaire de mon long séjour en Centrafrique. Malheureusement, j’ai rencontré un désert d’espace culturel à Bangui. Quand un ami, Sculpteur Bijoutier, m’invite aux portes ouvertes de la Culture centrafricaine à l’Alliance Française de Bangui, j’étais franchement dubitatif. Pour cause et pour rappel, l’Alliance Française est ce qu’on appelait autrefois Centre culturel français. Je trouvais déplacé d’aller rechercher la culture centrafricaine à l’Alliance française.

Mais mon fort désir de croiser la création culturelle centrafricaine et l’insistance de mon ami ont eu raison de mon hésitation. Bien m’en a pris car j’ai pu ainsi découvrir des artistes de très haut niveau…

 Le but de l’évènement était de promouvoir non seulement notre culture mais aussi l’entrepreneuriat.

C’est donc à cette occasion que j’ai pu croiser Mme Marlène Gervil-Yambala, Directrice-Gérante centrafricaine. J’ai réalisé un reportage sur cette femme exceptionnelle. Reportage que je présenterai ultérieurement. En Centrafrique, le taux de femmes d’affaires est faible. La conciliation travail et vie de famille expliquerait en partie cette situation. Voilà pourquoi il m’importait de parler de cette expérience afin de motiver d’autres femmes.

Mais voilà ce que je peux vous dire de cette rencontre :

Mme Marlène Gervil-Yambala, décrit son expérience. Elle s’est illustrée en montant une affaire dans un contexte économico-politique difficile.

Elle s’est élevée contre l’errance des jeunes en refusant la fatalité de leur advenir. En quittant sa zone de confort (elle vit habituellement en Angleterre) pour s’installer en Centrafrique, elle était désireuse de remédier à ce problème. Elle cogite, met au point son entreprise. Sa particularité, c’est d’être au service des jeunes.

Pour vendre ses produits, elle recrute et forme des jeunes femmes et hommes. En développant son commerce, elle soutient également l’émancipation économique de ces jeunes en leur ouvrant des opportunités de travail et de savoir-faire.

C’est un laboratoire d’idées qui appelle à des soutiens.

Habituellement, quand je me rends à un salon d’exposition, je me donne toujours comme consigne de ne rien acheter car il s’agit la plupart du temps d’un lieu de tentation dangereux pour le porte-monnaie. Mais le processus de fabrication et de commercialisation de Mme Marlène Gervil-Yambala se révèlent efficace : La qualité des produits est au rendez-vous, autant visuellement que gustativement. Sa démarche incorpore les types d’exigences spécifiques que l’on retrouve en Europe : Contrôle qualité incluant produits finis, matières premières, composants, sanitaire, packaging, étiquetages, esthétique, expédition, cadeau clientèle. Mme Marlène Gervil-Yambala propose des services conformes à une attente internationale : Polyvalent, soigné, dynamique, consciencieux, créatif, flexible, attentif…

Pour vous dire, j’ai sorti mon porte-monnaie. Faites-en autant, je vous le conseille car vous pouvez commander à partir de n’importe où dans le monde. Et de surcroît, il faut encourager les bonnes volontés. J’étais aussi très fier des jeunes de cette entreprise.

Je leur souhaite une bonne continuation.

J’aurais l’occasion de vous donner un aperçu de mes rencontres avec les artistes centrafricains lors de ces portes ouvertes à l’Alliance Française de Bangui Centrafrique.

À très bientôt.

Stanislas Banda
Inji balé, Ocho balé
Uzu balé, ama balé