Voilà une autre vue de la Tour Eiffel.
J’avais choisi de changer de perspective en variant la hauteur de mon angle de prise de vue. La technique du contre-plongée à partir du pont rendait le cadre plus dynamique. Ce qui m’importait alors était le choix d’un angle et la signification qui en résultait. Ma composition devient plus forte parce que je porte mon sujet à son paroxysme même s’il n’en avait pas besoin dès le départ. Les perspectives sont plus prononcées.
En tant que photographe, j’adopte ici la posture de l’enfant. Et je transcris ainsi ce qu’il ressent devant son vis-à-vis. C’est-à-dire la place de la démesure dans son espace vital. Pour le cadrage, j’ai choisi des coupes nettes afin de contrôler les lignes de fuites et les déformations éventuelles.
Le pont d’Iéna sous lequel je me trouvais fut l’oeuvre de Napoléon Ier. Il assure la jonction entre la Tour Eiffel et le Trocadéro. Juste en face de l’École militaire, sa construction avait duré de 1808 à 1814.
À bientôt.
Stanislas Banda
Inji balé, Ocho balé
Uzu balé, ama balé
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