
Cher(e)s ami(e)s,
Juste pour vous informer que je rentre dans ma période d’inactivité numérique. Mes raisons, vous les connaissez maintenant : Reprendre pied sur ma terre africaine pour faire ma part selon la morale de la légende du colibri.
En prévision de ce moment, j’avais pris un long mois pour vous pondre mes dernières réflexions de l’année 2022 à partager avec vous. Je me suis retrouvée avec plusieurs pages d’une pure litanie. J’ai donc décidé de nous protéger de sa publication. Ma démarche est avant tout exutoire. Je ne suis pas là pour vous haranguer.
Montaigne disait : Les voyages forment la jeunesse. Oui, j’ai pu vérifier cette référence sempiternelle de l’exode. J’ai aussi découvert l’intégration, alliance de l’esclave comme passeport, cette logique d’inclusion qui ne produit jamais son effet. J’ai également observé que ceux qui servaient le dieu de l’autre s’éloignaient inéluctablement du vital natal. Ce n’est plus notre humanité qui fait critère, mais notre aliénation qui serait plutôt le requis, que dis-je, le prérequis pour un pseudo-vivre ensemble. Voilà pourquoi reprendre pied au natal serait un modèle plus cohérent, reposant sur une racine authentique, conforme à la leçon.
Je ne sais pas quand mais je me manifesterai dès que possible avec une attitude, je l’espère, plus riche en humanité. Pour faire court, je remercie tous ceux qui ont pris un peu de leur temps pour me lire. Souhaitez moi bon voyage.
(Ma photo : À y voir de plus près, le monde est plus riche qu’on ne le croit.)
Djomoka Banda Yackpa
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