©2018 Stanislas Banda

Je lance aujourd’hui une grande campagne pour l’apprentissage de la langue banda

  1. Quel est l’objectif ? 

L’apprentissage de la  langue banda tient une place fondamentale dans la construction de notre citoyenneté, dans l’enrichissement de notre personnalité, pour notre ancrage culturel et notre ouverture au monde.

Je viens d’ouvrir un site. Il  constituera aussi un portail pour la sauvegarde du patrimoine banda.

2. Quelle est l’offre ?

L’idée-force est le « Partage de savoir »

Il s’agit de transmettre à une personne quelque chose que l’on sait déjà et qu’elle ignore.

Pourquoi ne pas chercher dès aujourd’hui à mettre en connexion les Bandas, et ceux qui le veulent bien, entre eux, pour partager la langue banda, en fonction des besoins immédiats de chacun, en temps réel et dans son propre environnement ? Comme j’ai toujours pensé que la langue banda était notre marqueur identitaire le plus fort, le portail de mon site pourra servir à l’apprentissage de notre langue. Il sera ouvert à tous les banda et l’inscription sera gratuite. Le constat est que l’apprentissage n’est plus seulement vertical, c’est-à-dire de l’expert vers l’apprenant, mais maintenant plutôt horizontal grâce aux échanges entre apprenants et sous les conseils avisés d’un référent.

3. Quelle est la particularité de cette offre?

J’ai pensé à un dispositif inspiré de ce qui se fait aujourd’hui de façon usuelle en terme de formation dans le monde. Cet apprentissage de la langue est ouvert à tous les banda à travers le monde mais aussi aux non-banda désireux de connaître notre langue.

La méthode est de favoriser le contact des apprenants avec des locuteurs natifs dans l’apprentissage de la langue, de s’appuyer sur des retours des différentes régions du monde, de veiller à la cohérence et à la lisibilité de la multitude banda.

Le but est que les apprenants puissent communiquer. Chaque apprenant doit pouvoir mesurer son progrès à chaque étape de l’apprentissage et à tout moment du processus.

Voilà le défi que je me propose de relever avec vous indépendamment de toute logique géographique, fonctionnelle ou hiérarchique. 

La langue banda ne vaut pas grand-chose si elle n’est ni transmise, ni partagée.

Ma philosophie est que tous ceux qui ont des compétences et notamment dans ce domaine de la langue banda doivent en faire profiter au plus grand nombre, et ce gratuitement. Elle porte donc la promesse d’une formation pouvant être suivie par un nombre potentiellement illimité de participants. 

Sur un plan technique, j’ai déjà commencé à préparer des fiches de situations de communication que je mettrai en ligne. Chaque fiche pourra être envoyée au référent banda dans différentes régions du globe. Ce référent, dans l’idée d’un moment convivial autour d’un repas par exemple, réunira les personnes intéressées par cette idée afin de mettre en œuvre ces fiches de situations par le biais de conversations, de cours, d’exercices, de jeux …

Par la suite, il pourra me transmettre le résultat de leur discussion. Le portail pourra être le moyen de le communiquer à tous les abonnés.

J’espère ainsi, qu’au bout de l’expérience, nous aurons écrit ensemble le grand livre de la langue banda par les banda.

J’ai prévu aussi un support audio/vidéo sans lequel la démarche serait incomplète.

Bien entendu, cette expérience devra être internationale. Car tous les banda d’Europe, des Amériques, de l’Afrique et autres devraient in fine, y participer validant de la sorte son authenticité.

Voilà pourquoi je souhaite avoir le soutien de tous dans la réalisation de ce grand projet.

Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions. Vous pouvez aussi proposer des idées car il s’agit d’un projet participatif et collaboratif. C’est cela qui donnera de la force à notre démarche.

J’ai déjà reçu l’accord de certaines personnes en France pour être référent du projet dans leurs régions respectives. Les engagements qui m’ont le plus touché viennent de Centrafrique. Trois personnes sont déjà sur les starting-blocks en tant que référent.

Je me permets ici de résumer leurs propos dans la discrétion de leurs identités. Ils auront loisir plus tard, s’ils le désirent, de se présenter et de signifier leurs sentiments :

  • L’une d’entre elles trouve l’idée ingénieuse et espère l’implication de chacun. Parler le banda est une préoccupation pour elle car n’ayant pu transmettre la langue à ses enfants, elle en porte le poids. Et ironie du sort, son fils prend des cours d’anglais avec elle. Elle estime que c’est une cause de perdition de nos racines.
  • C’est une autre personne qui m’a incité à élargir le propos aux non-banda.

Toutefois, je tiens à préciser qu’ici, il n’y aucune posture politique, ni confessionnelle. Il ne s’agit uniquement que de la sauvegarde du plus grand patrimoine banda : sa langue.

L’adresse de mon site SingoBingo @rt:

stanislasbanda.com 

Il faut absolument s’abonner, histoire de montrer l’exemple mais aussi pour recevoir la newsletter.

Merci d’avance.

Stanislas Banda
Mènè oko, Séssé oko
Zo oko, Yanga oko