
Discours du 25 décembre 2020 d’’inspiration gaullienne.
« Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l’émotion qui nous étreint, nous qui sommes ici et là-bas à regarder Bambari se faire libérer. Bambari !
Bambari outragé ! Bambari brisé ! Bambari martyrisé ! mais Bambari
libéré ! libéré par …, par…, disons avec l’appui de l’ONU et le concours du
Président Macron qui se bat seul pour la vraie Centrafrique et la France
éternelle.
Eh bien ! Puisque l’ennemi qui tenait Bambari a capitulé, et si tout ce monde
rentrait chez lui, qu’adviendrait-il de Bambari ? »
Au fait de quel ennemi s’agit-il ? Ne fut-il pas invité à la grande
table ? Malgré l’atrocité des actes terroristes passés de ces groupes
armés sur le territoire banda, un territoire national, ne les avait-on pas
conviés à partager l’avenir tout en effaçant l’ardoise ?
Aujourd’hui, qu’y a-t-il de plus grave que les atrocités passées pour que l’invité de marque ne puisse plus trouver grâce aux yeux de … ? Mais aux yeux de qui au fait ?
Si maintenant, l’idée d’une alliance est insupportable, pourquoi juste repousser le démon aux portes de Bambari ? La mise en danger du reste du territoire banda paraît dorénavant évidente. Comme il l’a déjà fait, cet ennemi là va déverser sa lâcheté sur les autres pauvres villages banda, sous les habituelles manifestations d’attendrissements hypocrites.
Qui en porterait la responsabilité ?
Nous sommes bien dans une boucle temporelle.
À bientôt.
Stanislas Banda
Inji balé, Ocho balé
Uzu balé, ama balé
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.