La photographie est le résultat d’une rencontre avec ce que le monde nous offre d’imprévisible. Il s’agit souvent d’un moment vécu une fraction de seconde, qui ne se reproduira jamais et qui est une interprétation de ce qui est et de ce qui n’est pas. Ma photographie est ma quote-part à la création, à l’esthétique, à la mémoire collective. Photographier, c’est juste ma façon à moi de regarder le monde, de dessiner à la lumière. La photographie comme vecteur allusif d’une confidence esthétique. Voir autre chose de la même chose.
Je suis Stanislas Banda. Je sillonne mon environnement pour l’écrire visuellement. Je trouve ma source dans la photographie humaniste. Ma passion pour la photographie a débuté très tôt dans mon enfance. J’avais comme référence le noir et le blanc des photos familiales. J’arpentais souvent les allées et les bureaux, des services de la police criminelle et judiciaire où officiait mon père, couverts de portraits et autres. Je lisais en cachette la littérature de mon paternel en morphopsychologie, qui m’offrait une palette inouïe de caricatures humaines. Sans oublier les fameux Studio photo en Afrique centrale que je fréquentais, comme tant d’autres, pour me faire faire des photos d’identité dédiées aux cartes scolaires. D’ailleurs, nous en profitions, suivant les ressources dont on disposait, pour poser pour un portrait en pied chez le photographe dans des décors artificiels et dans des attitudes au rendu si particulier des expressions faciales et des postures. J’ai eu une expérience fugace de l’argentique et de la chambre noire en 1980. En 1982, je fus un possesseur éphémère d’un Nikon FM100. Puis ce fut la déferlante des jetables, des compacts et compagnie.
La technique n’a jamais été mon fil conducteur. Je voulais juste témoigner de l’esthétique du monde par tous les moyens possibles.
Bien plus tard, c’est-à-dire récemment, la technique s’est invitée dans ma pratique avec l’acquisition d’un reflex numérique. Je me suis donc autorisé d’investir une formation en intégrant une académie de photographie à Paris. Mon passage au numérique va être sous vos yeux, je l’espère, un moment de développement créatif important. J’ai profité des conseils de photographes comme Roland Lagoutte, Jean Gérard Bernabeu, Nicolas Boulet, Pierre-Louis Ferrer…
Je reste disponible pour l’inattendu. Mon expérience fixe la multiformité de la vie. J’immortalise mes émotions. Sans aucune prétention pédagogique. J’adore apprendre tous les jours pour satisfaire mon esprit créatif et artistique. Photographier, c’est aussi l’occasion de me retrouver comme pendant les affûts. Ça n’est pas une approche philosophique qui sous-entendrait une vision de la liberté, de la nature, de la conscience ou autres. Mais juste une introspection : Qui suis-je ? Comment redonner du sens ?
J’espère que vous passerez un agréable moment en feuilletant mes pages. Je vous remercie d’avance pour vos visites et vos commentaires. Stanislas Banda
Mènè oko, Séssé oko
Zo oko, yanga oko